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Hello stranger,

En attendant le site fait de A à Z, voici le WordPress ! Retrouve mes articles, bientôt s’y ajouterons des illustrations et à venir également des photos, vidéos ou autres trifouilles réalisées!

A bientôt!

LONELY DRIFTER KAREN

>> Article publié sur le site de l’Aéronef <<

La semaine est passée vite ! Peut-être avez-vous erré en ce samedi soir à la recherche d’une activité agréable pour souffler et décompresser. Sûrement même… vous avez réussi ce pari ! Mais dans le choix des possibles sur la métropole lilloise vous auriez pu vous retrouver à faire une de ces Belles Sorties à Marquette-lez-lille. Eh oui ! Qui a dit que tous les bons plans étaient toujours sur Lille même ? D’ailleurs cette commune cache bien son jeu car pour le concert de LDK, elle dévoile pour certains la salle du Studio 4. Un véritable petit cocon, tout à fait charmant, pouvant accueillir 180 personnes, je veux y aller plus souvent !
Ne nous perdons pas en route, je récapitule : samedi soir, vous êtes fauchés, vous en avez marre des daubes de la radio, vous voulez commencer la soirée en douceur… Donc vous vous retrouvez dans ce petit bled que vous n’aviez jamais visité auparavant, après avoir fraudé le bus (« Mon abonnement n’est pas renouvelé ? Comment ça -on n’est plus le 31 septembre- ? »), vous passez les portes du Studio 4 (gratuitement, ça va de soi…) pour aller vous vautrer et patienter confortablement dans des fauteuils molletonnés. Un concert assis ? Pourquoi pas, de toute manière on nous annonce du folk, c’est calme ce machin là, non ?

On commence avec en guise de première partie, l’atelier de percussion du conservatoire de Marquette qui tape sur toutes bricoles trouvées en cuisine (poêles et tupperwares en vedette), de quoi nous rappeler que la musique peut s’élever de partout… c’est beau. On continue par l’atelier musique actuelle équipé de « vrais » instruments, démonstration technique efficace et invitation à se lever et à se trémousser. Bonne initiative qui permet d’ailleurs à une gente dame du public d’avoir son moment de gloire en allant danser comme il se doit en bas des gradins.

En attendant le changement de plateau, la gagnante du concours de création d’instruments (« qui fonctionnent ») reçoit son cadeau mystère sous les applaudissements de ses camarades pour son mini-bâton-de-pluie-nouvelle-génération-en-rouleau-de-sopalin-et-plumes. Puis Alex Mélis de l’Aéronef, pour nous faire patienter encore un peu, prend le micro pour (re)présenter le projet Hors Les Murs des Belles Sorties, papoter et pipeletter en disant beaucoup « merci, merci, merci ».

Quelle aventure ! On s’y replonge alors avec l’arrivée tant attendue du groupe Lonely Drifter Karen (trois belles gueules et une mignonne) qui nous ouvre immédiatement les portes d’un univers doucereux, drôle et frais. Chaque musicien dégage un caractère unique et même s’ils ont des espaces scéniques biens déterminés qu’ils ne franchissent pas, ils sont investis d’une énergie tellement communicative que d’un coup d’un seul c’est une explosion de papillons dans ta tête ! Parce que, oui, l’univers de LDK c’est aussi ça, une naïveté et un romantisme tellement léger que tu t’imagines sur la piste de danse du bal de fin d’année, jouant de ton plus beau regard pour charmer la personne de tes convoitises, l’imaginant déjà nue devant le feu de bois ou dans l’herbe fraîche du champs voisin. C’est se laisser pénétrer par toutes ces sonorités sans aucune pression, sans se demander si on les réécoutera à la maison, c’est profiter tout simplement du moment présent. Nous arrivons bien vite à la fin du concert, notre regard se perd une dernière fois sur les murs de la salle où les ombres de nos musiciens passionnés se reflètent. On cherche à retenir chaque détail de ce précieux instant qui se termine, sensuel et intense, et on repart… En sifflotant et conquis !

Une Belle Sortie peut se faire régulièrement si vous le souhaitez ! La prochaine sera le 8 novembre au Centre Culturel d’Haubourdin pour David Bartholomé et La Fabrique. L’ex leader de Sharko qui nous avait montré quelques pas de danse avec Axel Krygier le 17 septembre dernier, présentera son monde musical, créatif et burlesque pour notre plus grand plaisir !

 

Group Doueh

>> Article rédigé pour le programme trimestriel de l’Aéronef mais non publié tel quel <<

Désolée de vous décevoir si tôt mais ce n’est pas le nouveau Boys Band de Douai que vous découvrirez lors de cette date ! Venus du Sahara, ces musiciens donneront plutôt le goût du voyage que d’une quelconque fraîcheur nordique. Group Doueh donc, c’est l’histoire de quatre mélomanes habitant à Dakhla qui ont décidé coûte que coûte de garder leur musique au plus près du réel. Comment ? Des enregistrements maison, pas de remastering, de bidules ou de bidouilles pour rendre le son « meilleur ». Le « meilleur » ici, c’est d’obtenir une musique africaine traditionnelle avec des guitares électriques ; c’est écouter du folk, du blues ou du rock occidental composé avec des tinidits (guitares mauritaniennes) et accompagné de chant en Hassania (langue des Sahraoui). A première écoute, c’est presque insupportable avec tous ces parasites, on se demanderait même si Guitar Music from the Western Sahara n’est pas un mauvais enregistrement d’un karaoké local. Finalement, on se rend compte que ce sont juste nos habitudes qui sont bousculées. Vous voulez de la « musique du monde », de la vraie ? Vous n’aurez pas plus réel, brut ou archaïque qu’avec ce groupe semblant sortir de nulle part… ou de très loin.

Et puis vu que la situation politique dans les pays du Maghreb vous a empêché de parfaire votre bronzage lors d’un voyage en club trois étoiles, venir voir ces ovnis en live vous permettra de faire encore mieux : un road trip au fin fond du Maroc, à la mode d’Exils de Tony Gatlif.

 

Teitur

>> Article rédigé pour le programme trimestriel de l’Aéronef mais non publié tel quel <<

Aux îles Féroé, coin paumé et froid situé dans l’océan Atlantique, un peu plus au dessus du Royaume Uni, on peut vite se faire chier. On s’occupe alors du mieux qu’on peut. Alors que certains attendent patiemment le rendez vous annuel qui consiste à aller buter à la hache des dauphins dans une petite crique, d’autres plus étranges et téméraires encore s’attardent à faire de la musique, comme ce cher Teitur. Celui là, plus casse-cou que la moyenne s’est enfui à la nage pour aller rejoindre Nolwen Leroy à l’écriture de son album, il s’est même osé à se montrer en première partie de ses concerts… Risqué. Pas d’inquiétude, l’écoute de Teitur est beaucoup moins dangereuse pour la santé, au pire vous pourriez souffrir de somnolence. Notre aventurier débarque donc à l’Aéronef pour partager avec vous une musique folk mélancolique, douce et reposante. Des ballades mélodieuses, du piano, de la guitare et un timbre feutré, une recette classique. Pas d’extravagances pour ce septième album Let the dog drive home, juste un soupçon d’électronique apparaît, rendant le tout un peu plus entraînant et dans l’air de son temps. Pour autant c’est une recette qui fonctionne et qui nous promet un bon moment, rêveur voire sensuel. Finalement, Teitur et ses chants hypnotiques ne sont peut être pas innocents dans cette affaire de dauphins masochistes revenant chaque année pour se faire massacrer… A suivre…

 

Seun Kuti

>> Article rédigé pour le programme trimestriel de l’Aéronef mais non publié tel quel <<

« Le Roi est mort, vive le Roi ! ». Quelle perte, que celle du grand Fela Kuti, créateur de la musique afro-beat, précurseur de toute une génération, icône du Nigéria. Heureusement, le maître a tout prévu, son fils, Seun, apprend dès son plus jeune âge le piano et le saxophone. Sur scène depuis ses 9 ans, il suit son père, d’abord en tant que choriste puis en première partie. Au moment de la disparition du monarque, Seun est près à prendre la relève. Dans ses réformes, il honore son prédécesseur, garde à ses côtés les bras droits de Fela : le groupe, Egypt 80 dont l’expérience est indéniable. En fonction depuis 1965 à peu de choses près, il font de cette formation une famille à l’héritage précieux. Sur scène, le prince « brûle de l’intérieur », réchauffe la populace venue l’écouter. Engagé, l’héritier au trône est pacifique face aux nombreux groupes rivaux car pour lui la musique afro « n’est plus un genre, mais un mouvement d’émancipation, philosophique, social et politique ».  Chef des armées, il se bat contre la corruption, souhaite un réel changement social. Grand orateur, Seun soigne ses représentations : torse nu, une cravate, occupant l’espace de sa danse, il est proche du peuple, communique sa passion, sa transe. La richesse des instruments et la touche féminine des choristes nous fait basculer du jazz, au hip-hop ou au funk et assurent ainsi le spectacle. Après cette démonstration live, on repart envoûté, conquis, esclave de ce jeune souverain. Seun : un despote qu’on aime.

 

Roken is Dodelijk – The Terrible Things

>> Article publié sur LilleLaNuit <<

Enfin ! Les Roken is Dodelijk ont l’art et la manière de nous mettre l’eau à la bouche et de nous torturer. C’est en 2007 que l’alléchant 5 titres R.I.P est sorti. Depuis nous avions pu les voir sur de nombreux concerts (dont un magnifique au Grand Mix le 20 mars) ou dans des collaborations fructueuses comme par exemple avec les concerts à emporter de la Blogothèque. Dernièrement, c’est leur apparition à Rock en Scène qui avait fait parler d’eux. Il était donc temps qu’après autant de moments musicaux intenses mais éphémères, notre groupe lillois nous donne un nouvel avant-goût de leur album prévu pour février 2011 avec un 7 titres : The Terrible Things.

7 chansons : 25 minutes qui en paraissent seulement 10. On peut dire que ça passe tout seul, c’est un album qui nous accompagne, qui nous emporte. Les chansons de Roken ne nous accaparent pas, elles sonnent juste comme une présence autour de nous qui donne un rythme doux à nos occupations quotidiennes. Ce qui définie sûrement le mieux le style de ce groupe c’est l’intimité : des mélodies douces mais loin de manquer de cadences, un agréable et improbable mélange de mélancolie
et de joie, un son peaufiné qui donne des chansons avec une unité certaine. C’est bien là la recette de leur réussite.

Ce n’est peut être pas l’album qui va vous mettre en transe avant de sortir en boîte le soir mais Holy War ou Stereo Skin vous laisseront un sifflotement entraînant dans la tête, The Terrible Things avec ses tintements de xylophone fera éclater les couleurs
autour de vous et les voix si chaleureuses et prenantes de King of This Town vous feront découvrir un autre climat que celui côtoyé habituellement dans le nord de la France. Laissez ces musiciens passionnés vous faire découvrir leur univers, prenez un café et regardez cette neige tomber, vous verrez vous n’aurez pas froid et dans cette grisaille hivernale vous y verrez même quelques rayons de soleil…

http://roken-is-dodelijk.blogspot.com/
http://www.myspace.com/rokenisdodelijk
http://www.facebook.com/pages/Roken-Is-Dodelijk/7966034394

 

TWO DOOR CINEMA CLUB

>> Publié dans le programme trimestriel de l’Aéronef <<

Il était une fois trois jeunes musiciens, agés de 20 ans à peine et qui vivaient dans un royaume fort fort lointain en Irlande du nord. Tout trois nourrissaient un rêve : donner un clip digne de ce nom à leur ritournelle « Undercover Martyn ». Leurs familles étant très pauvres, ils firent appel à toute la population du village pour les aider. Grâce à la fée Internet, la rumeur vint aux oreilles d’un grand prince, le mage Kanye West . Ce dernier, par un sortilège connu de lui seul, fit apparaître la vidéo sur son blog et  ABRACADABRA, le succès s’empara du trio.  Nos compères furent téléportés à Paris, où ils signèrent un pacte avec Kitsuné, le label qui transforme les groupes en vedettes. De cette rencontre naquit un nouveau single qui envoûta toute la jeunesse pop du pays : « Something Good Can Work ». Suite à cela ils reprirent leur quête pour diffuser leur bonne humeur musicale, de château en château, de royaume en royaume… Ces troubadours possédaient désormais le don, dès qu’ils jouaient ensemble, de faire bouger les mains et les pieds de leur auditoire, comme par enchantement !

Joviale, dansante et ingénieuse, leur pop mi-électrique mi-synthétique s’infiltra ainsi sur tous les canaux d’ensorcellement massif, de la radio à la télé en passant par Youtube. Un véritable conte de fée, en somme, dans lequel il ne manque désormais que les princesses…  Les filles, vous savez donc ce qu’il vous reste à faire…

BLACK BOX REVELATION

>> Publié dans le programme trimestriel de l’Aéronef <<

On vous l’a souvent dit à l’Aéronef : « le rock c’est bien, le rock belge c’est mieux ».

Vous voulez du blouson de cuir et du poing levé? Des minettes aux yeux de merlans frits? Des rockeurs teigneux ? Des soutifs qui volent (*engagement non-contractuel)? De la bière qui coule à flot? En vous rendant au concert des Black Box Revelation, c’est ce qui vous attend ! BBR pour les intimes ou comment deux belles gueules originaire de Dilbeek – un coin paumé près de Bruxelles – ont décidé de conquérir le monde avec pour tout arsenal une batterie et une guitare. L’histoire de deux amis de longue date qui produisent un rock garage plutôt soigné et élaboré (contradictoire? Comme quoi en musique tout est possible!) teinté de blues et doté de solides refrains.

Une synthèse terriblement sexy – comme les Rolling Stones purent l’incarner en leur temps – des racines américaines et de l’arrogance mélodique britannique.
Pour faire court, ce jeune groupe, c’est un peu Kazabian… mais en belge… et qui tiendrait dans une Twingo. Déjà croisés en première partie de dEUS et de Ghinzu sur leurs récentes tournées, puis l’été dernier à l’affiche de quelques gros festivals, nos deux Flamands sont prêts à prendre leur envol, la besace pleine de tubes (« High On A Wire », « Do I Know You ? »)… Venez-les voir de près avant qu’ils ne prennent davantage d’altitude…

 

ANGUS & JULIA STONE

>> Publié dans le programme trimestriel de l’Aéronef <<

Ils avaient disparu en plein milieu de leur dernière tournée américaine pour aller faire du surf et de l’escalade… On espère que la fratrie Stone ne s’éclipsera pas à nouveau lors de son passage à Lille ! (En même temps, à part de la luge sur les terrils je ne vois pas grand chose de sexy ou d’exotique à faire dans les parages…). En tous cas, c’est avec un son encore plus chaleureux et intimiste que nos deux Australiens reviennent de leurs escapades, défrichant 13 nouveaux sentiers boisés sur leur dernier album en date, l’émouvant  « Down the Way ». Se laisser emporter par la musique de nos deux compères, c’est un peu comme entreprendre une promenade en forêt, sous un orage chaud et humide. On se sent à la fois minuscule au milieu de l’univers et exalté, grandi de l’intérieur. Les voix du frère et de la soeur se combinent de mille et une manières suivant les chansons : voix féminine suave / voix masculine cassée et vice-versa, timbres qui s’emmêlent et se défont, chantent en choeur ou se relaient, se fondent dans le décor ou se découpent en avant-plan. L’ambiance est acoustique, paisible, nature, digne de plusieurs labellisations dans les magasins bio. Pas de risque de surchauffe dans ce répertoire dominé par le mid-tempo : si vous comptiez suer, perdre des kilos à sauter partout, rabattez-vous sur une autre soirée, l’heure est plutôt à la contemplation, la méditation ou au spleen. Avec Angus et Julia, il suffit parfois d’une belle ballade folk pour se sentir Stone…

Green Vaughan & Hook and the Twin à la Péniche

>> Article publié sur LilleLaNuit <<

 »De toute façon Iggy Pop il est vieux », serait-ce une raison suffisante pour éviter le Zénith ce soir du 17 avril ? Non quand même, par contre un bon petit concert à la Péniche ça ne se refuse pas. C’est donc dans le cadre des Paradis Artificiels qu’on a pu y voir Green Vaughan et les anglais Hook and the Twin.

La Péniche est une salle conviviale, chaleureuse et avec le retour des beaux jours elle offre également une terrasse sur laquelle les musiciens et les premiers arrivés prennent un apéro bien mérité sous les derniers rayons de soleil de la journée.
Le concert commence. Green Vaughan s’élance dans la pénombre de la scène. Green Vaughan c’est deux passionnés, un album de 10 titres, déjà 5 clips à leur actif et une flopée de concert. Les lumières dévoilent les deux musiciens, les sons enveloppent tout doucement l’espace et le public, une vague d’énergie se répand, elle restera présente pour le reste de la prestation. Si vous avez écouté l’album avant de venir, vous avez peut être eu l’impression que c’était ce genre de musique, qu’on aime écouter le volume à fond, dans l’idée d’en être totalement imprégné. Le live nous rapproche de cette envie de fusion avec la musique, les chansons, sur scène, sont plus agressives, plus puissantes voire plus violentes à notre grand plaisir. Au chant, une voix imposante par sa maîtrise dans les aigus, à la guitare des rythmes bruts, vifs et intenses, une touche d’électro renforçant le tempo et comblant parfaitement l’absence de batterie, la recette parfaite pour une musique de caractère. Toutefois ce show de qualité (il n’y a pas de doute là dessus) n’est qu’un aperçu du réel potentiel du groupe, c’est donc avec impatience qu’on attend de découvrir tout ce qu’il a à nous offrir.

Après un début de soirée prometteur c’est au tour des Hook and the Twin de monter sur scène. Seulement cette fois ça ne prend pas. D’accord c’est du bon son, d’accord les musiciens regorgent de vitalité, mais les morceaux sont longs, s’enchaînent très vite et laissent l’impression d’entendre un peu toujours la même chose. Loin d’être désagréable pour autant ! Les Hook and the Twin c’est de la pop électro, une batterie qui fait vibrer le peu d’air de la salle et des sons aux synthés aussi nostalgiques qu’énergiques mais à peine le temps d’entrer dans leur univers que le concert est déjà fini… Le public applaudit, la salle se vide assez vite, laissant quelques uns dans la surprise d’une prestation qui n’aura même pas le droit à un rappel. Dommage.

Dites! Pour la prochaine fois, le Paradis ça serait un concert de plus d’une heure trente avec les Green Vaughan en tête d’affiche plutôt! possible? Ah oui et laissez Iggy Pop tranquille l’année prochaine, dire d’avoir un peu plus de monde à la Péniche parce que s’il manquait bien quelque chose ce soir là : c’était un public !